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Joey Jimenez: Très bien. Bonjour. Je m'appelle Joey Jimenez. Je travaille au bureau du président et je suis avec Newt Crenshaw aujourd'hui. Comme promis, lorsque nous étions ensemble il y a quelques semaines à la Global Leadership Conference, nous avons fait une séance de questions-réponses en direct avec Newt, et nous avons pu répondre à une poignée de questions qui nous sont parvenues via le chat, mais nous n'avons pas pu les traiter toutes. Comme nous l'avons dit, Newt et moi sommes ici maintenant, et nous avons une liste de questions auxquelles nous n'avons pas pu répondre. Nous allons donc prendre les prochaines minutes pour répondre à certaines des questions qui ont été soumises par votre division. Alors Newt, que dirais-tu de plonger dans le vif du sujet ?

Newt Crenshaw: Plongeons dans le vif du sujet, Joey.

Joey Jimenez: Très bien. Très bien. La première question vient du groupe de l'Est des États-Unis, et la question qu'ils posent, Newt, est la suivante : que ferons-nous différemment pour encourager un mouvement de volontaires que ce que nous avons fait dans le passé avec les volontaires ?

Newt Crenshaw : C'est une excellente question, et je pense qu'elle est au cœur de notre stratégie pour KNOWN. En fait, cette idée de mouvement bénévole semble être une idée à laquelle nous nous sommes tous ralliés et qui est d'une importance vitale pour l'exécution de KNOWN. Je dirais que ces choses nous viennent à l'esprit et que nous en avons peut-être déjà fait quelques-unes, mais que nous devons en faire d'autres encore mieux. Tout d'abord, comme nous l'avons fait, je pense, dans le cadre de notre mission, nous devons faire ce que Jésus nous dit dans Matthieu 9 et le prier, lui, le Seigneur de la moisson...

Joey Jimenez:​ C'est bien.

Newt Crenshaw :​ ... parce que la moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Nous devons donc nous rendre compte que s'il s'agit d'un mouvement du Saint-Esprit, nous devons prier le Seigneur de la moisson. Je pense que nous l'avons fait, mais nous devrions probablement doubler, tripler, quadrupler le fait que la prière est notre premier travail, et si les bénévoles sont les leaders qui marchent avec les enfants dans ce magnifique ministère lent et patient que nous appelons Young Life, il faut que Jésus réponde à cette prière. C'est la première chose à faire.

Deuxièmement, je pense que nous devons nous poser des questions plus générales sur le type de leaders dont nous avons besoin au sein de Young Life. En tant que groupe GLC, nous avons une influence considérable si l'on considère le niveau des leaders dans ce groupe. Et je me pose personnellement cette question : quel genre de leader dois-je être dans mes espaces d'influence pour que la Young Life soit présente pour un mouvement de Dieu afin que les volontaires se lèvent et qu'ils veuillent faire partie de cette mission ? Et cela pourrait m'amener à réfléchir différemment à la façon dont je dirige, à la façon dont j'invite les autres, à la façon dont nous créons un espace et une culture pour que les gens qui ne font pas partie du personnel sentent que c'est leur mission et que leur voix compte autant que celle d'un autre. Il y a probablement d'autres choses à penser ici, et je vous invite à poser la même question à votre auditoire.

Et la dernière chose que je dirais, c'est que nous devons investir en eux. Nous avons utilisé le mot certification, mais je me demande si nous ne pourrions pas investir dans la formation des bénévoles au leadership, dans la formation spirituelle, dans le ministère relationnel, des choses qui peuvent les aider à être de meilleurs responsables Young Life, mais nous savons qu'elles peuvent faire d'eux de meilleurs disciples de Jésus, de meilleurs êtres humains, de meilleurs entrepreneurs, de meilleurs professeurs d'école, de meilleurs employés, où qu'ils se trouvent, Et pourrions-nous avoir ce niveau de certification et donner aux gens le sentiment que cela signifie quelque chose pour eux en termes de compétences, de comportements et de transférabilité, mais aussi que c'est quelque chose qui vaut la peine de s'investir parce qu'il y a un retour sur investissement pour moi. Ce sont là quelques-unes des choses qui me viennent à l'esprit.

Joey Jimenez: Oui. Newt, merci pour cela. C'est très bien. Comment faire pour que ce soit le plus facile pour un dirigeant bénévole ? C'est la meilleure décision que j'ai jamais prise. Dire oui à la direction de Young Life.

Newt Crenshaw: Amen. Amen.

Joey Jimenez :​ La question suivante émane de la division Asie-Pacifique et porte sur l'existence d'un plan visant à améliorer et à souligner l'intention du ministère d'être à l'écoute de la nouvelle génération. Des plates-formes seront-elles mises en place à cet effet ?

Newt Crenshaw: Eh bien, en fait, il y en a. Et permettez-moi de vous en présenter une importante que nous n'avons pas encore annoncée publiquement, mais nous lançons ce que nous espérons être une étude longitudinale qui sera réalisée tous les deux ans et qui s'intitulera State of Adolescence, State of Adolescence, State of Teens (état de l'adolescence). Il s'agira essentiellement d'une étude démographiquement stratifiée menée aux États-Unis et dans plusieurs pays hors des États-Unis qui sont assez représentatifs des principales régions du monde, afin d'examiner ce qui se passe au sein de la prochaine génération. Nous parlerons principalement de la génération Z, mais aussi de la génération Alpha, plus âgée. Permettez-moi de vous présenter l'essentiel de l'étude.

L'essence de l'étude est que nous voulons comprendre les relations de trois manières spécifiques. Premièrement, comment ces jeunes, la nouvelle génération, envisagent-ils leur relation à eux-mêmes ? Comment s'identifient-ils ? Quelles sont les choses avec lesquelles ils luttent dans leur propre personnalité, leur âme, leur santé mentale, les choses avec lesquelles ils traitent les identités ? Nous connaissons beaucoup de considérations sur l'orientation sexuelle, l'identité de genre, mais d'autres, comme nous, luttent contre la race et l'ethnicité ou contre différents aspects de leur propre identité, où qu'ils se trouvent aux États-Unis ou dans d'autres pays.

Le deuxième anneau, si vous voulez, autour de cette relation, serait celui des autres. Qui vous connaît bien ? Qui fait partie de votre vie ? À quoi cela ressemble-t-il, famille, amis, milieu scolaire, etc. Enfin, et c'est très important, il s'agit de votre relation avec Dieu. Nous savons que les jeunes sont intéressés et curieux des questions spirituelles. Peut-être que dans certains pays, dont les États-Unis, ils ne sont pas aussi pratiquants que les générations précédentes. Mais cela ne veut pas dire qu'ils ne veulent pas comprendre ce qu'est Dieu, ni entendre parler de Jésus.

Cette étude, dont nous travaillons encore sur les détails, nous permettrait de mieux comprendre cette génération, de réfléchir à la manière de la comprendre et de travailler avec elle, de nous améliorer au sein de notre ministère et de la partager avec d'autres. Notre intention est donc d'établir des partenariats avec d'autres ministères et organisations qui s'intéressent également à la jeunesse. C'est donc une chose que nous voulons faire pour étudier et écouter. Je pense que l'autre chose que nous essayons de faire est d'élever des personnes et de donner des plateformes à des gens comme Tanita Maddox qui a fait ses études doctorales, et la génération Z, et l'évangile et d'amener d'autres experts dans la mission pour que nous ayons constamment cette conversation.

Et je ponctuerais cette question en disant ceci : regardons ce que Dieu fait en eux. Souvenons-nous, comme je l'ai dit en citant John L. Moody, que le Seigneur est peut-être en train de faire quelque chose comme un réveil et un renouveau venant de ces jeunes. Voyons ce qu'il fait et ayons les yeux pour croire en cette nouvelle génération et l'aider à devenir ce que Dieu veut qu'elle soit en suivant et en connaissant Jésus. Ce sont eux qui, grâce aux pouvoirs du Saint-Esprit, transformeront le monde à l'avenir. Soyons donc des gens qui sont sans honte, sans honte pour cette prochaine génération, qui est l'objet de notre mission comme Jésus en est le sujet.

Joey Jimenez : C'est très bien. Et le rapport sur l'état des adolescents, l'avenir de l'adolescence, je sais que nous sommes encore en train de chercher un nom pour ce rapport, mais c'est le premier du genre pour Young Life. Nous n'avons jamais vraiment abordé quelque chose à cette échelle auparavant.

Newt Crenshaw: Non. Non, je ne crois pas. Et pourtant, nous avons dit, et je pense que nous avons été, avec des degrés d'excellence probablement variables, des experts en matière d'adolescents. Mais oui, nous allons faire quelque chose de vraiment, vraiment unique ici. Et je pense que ce sera une bénédiction pour nous, et j'espère pour le corps mondial du Christ, honnêtement.

Joey Jimenez: Newt, la question suivante vient de la Division du Midwest. Ils demandent : "Comment pouvons-nous efficacement et courageusement poursuivre et engager les jeunes adultes qui ont quitté nos ministères, mais qui peuvent encore être vitaux pour notre mouvement bénévole ?"

Newt Crenshaw: Je dirais deux choses à ce sujet : tout d'abord, nous devons garder une trace de ces transitions. Je sais que Ken Tankersley et d'autres membres de notre communauté d'anciens élèves cherchent des moyens de s'assurer que nous maintenons ces transitions, qu'il s'agisse de lycéens qui vont à l'université ou de jeunes en âge d'aller à l'université qui passent à autre chose. Je pense qu'il s'agit avant tout de les suivre, car la vie des gens connaît de nombreux rebondissements, des hauts et des bas, comme nous le savons tous. Il se peut qu'ils ne se soient pas engagés avec nous au départ, mais qu'ils veuillent revenir vers nous. Ils se marient, commencent à avoir des enfants ou trouvent du temps libre. Je pense que la question que nous devrions nous poser, outre l'idée de les suivre, est la suivante : y a-t-il des choses que nous pouvons faire du point de vue des anciens élèves ?

Là encore, Jonathan Schultz, Tank et l'équipe ont fait une partie de ce travail. Je pense que nous pouvons faire plus, disons, au niveau missionnaire. Il pourrait s'agir de voyages. Il pourrait s'agir d'un camp d'hommes. Des choses comme ça. On pourrait même parler de l'engagement des femmes dans la philanthropie, qui permet vraiment de transformer la vie des femmes. Mais qu'en est-il de l'action au niveau de la communauté ? J'ai entendu dire récemment, même à Fort Collins, je crois, sur la chaîne de montagnes du Colorado, qu'un restaurant local avait invité tous les anciens élèves à venir dire : "Nous pouvons nous asseoir autour d'un hors-d'œuvre et d'une boisson, discuter et renouer des liens." Donc, sans avoir une demande spécifique pour les gens afin de les ramener et de les aider à sentir qu'ils font partie de la communauté Young Life, pour moi, probablement, la façon la plus collante, c'est-à-dire la façon qui ferait que cela resterait et fonctionnerait, c'est ce genre d'opportunités.

Et je dirais que c'est absolument crucial au moment où nous envisageons d'intensifier le camping après la conférence COVID. Nous savons tous que nous avons du mal à trouver des travailleurs et du personnel d'été, du moins aux États-Unis, peut-être dans d'autres pays. Mais je pense que c'est une raison de dire que c'est absolument crucial pour nous parce que, grâce à ce lien avec les diplômés du secondaire et de l'université ou avec ceux qui sont sur le marché du travail, cela nous donne des opportunités pour les volontaires, tous cruciaux, de différentes manières dans le ministère.

Voilà donc quelques réflexions que je me fais. Je suis sûr que vous en avez beaucoup d'autres. Mais nous voulons être une sorte d'organisation qui accompagne les gens non seulement pendant leur adolescence, mais qui a la capacité de les reconnecter à un ministère actif consistant à suivre le Seigneur Jésus en bénissant les autres. Et je pense que nous pouvons le faire.

Joey Jimenez : C'est très bien. Newt, la question suivante vient de la division sud-est. Elle pose la question suivante : "Qu'allons-nous cesser de faire pour nous concentrer sur KNOWN ? Qu'est-ce qui sera mis en place pour les choses que nous allons arrêter de faire ?" Pour commencer quelque chose de nouveau, il faut réfléchir à ce que l'on va arrêter de faire, à ce qui ne sert plus, peut-être, la direction que l'on prend. Alors Newt, comment répondriez-vous à cette question ?

Newt Crenshaw: J'espère que je n'ai pas l'air de me défiler, mais je pense que c'est au niveau local ou au niveau de votre équipe qu'il faut répondre à cette question. Et je suis d'accord avec la prémisse ; nous ne pouvons pas simplement ajouter des choses en plus. Je pense qu'il ne s'agit pas seulement de poser ces questions au niveau local, mais aussi de se demander ce que nous allons faire différemment parce que, parfois, ce que nous anticipons dans KNOWN est en grande partie le cœur de notre ministère, les choses que nous faisons pour voir à travers les yeux de nos équipes locales et de notre personnel, pour comprendre comment recruter plus de bénévoles. Peut-être, pour détourner un peu l'expression, je pense qu'en considérant la diversité des communautés auxquelles Dieu nous appelle, non seulement aux États-Unis mais aussi à l'échelle internationale, nous allons cesser de supposer qu'une taille unique convient à tout le monde.

Nous pourrions donc réfléchir à cette question en nous disant : "Dieu, qu'as-tu besoin que nous soyons ? De qui as-tu besoin que nous soyons lorsque nous nous présentons dans une communauté où les couches socio-économiques sont différentes, où l'ethnie ou la race est différente, ou encore dans un pays qui a manifestement des restrictions importantes sur le partage de l'Évangile ? Nous devons nous manifester de différentes manières. Je pense que nous allons cesser d'utiliser une taille unique. Il se peut que nous devions financer de différentes manières. Nous parlons ici de ce que nous pourrions appeler le projet Delta. Et je pense que l'autre aspect associé à cela est qu'il faut cesser d'élargir notre champ d'action sans l'approfondir suffisamment. Nous voulons atteindre la prochaine école ou la prochaine communauté. Bien sûr, c'est ce que nous voulons. Mais peut-être devons-nous d'abord aller plus loin, là où nous sommes.

Deuxièmement, si nous nous installons dans un nouvel endroit, nous assurons-nous que nous disposons des ressources profondes nécessaires, que les comités sont constitués, que l'argent est collecté, que nous comprenons les besoins uniques de l'endroit, de sorte que lorsque nous irons plus loin, que nous irons à l'école suivante, nous le ferons en ayant l'impression que cela sera durable. Ce sont donc là deux ou trois choses que je dirais. Je ne pense pas que nous allons arrêter de camper ou de faire du club ou d'aller en profondeur avec des enfants qui rencontrent Jésus et des militants ou d'arrêter de faire du travail de contact et des enfants KNOWN KNOWN by Name. Nous allons, je pense, continuer à faire les choses essentielles dans notre ministère, mais il s'agit surtout de savoir comment les contextualiser et les faire mieux ou différemment en fonction du pays ou de la communauté. C'est ce que je dirais.

Joey Jimenez:​ C'est bien, Newt. Merci. La question suivante vient de notre groupe des Young Life Community Networks, anciennement anciens élèves. Ils nous demandent : " Quelles sont les principales leçons que nous avons tirées des campagnes précédentes, Forward, avant Our Walk ? Quelles sont les choses que nous avons apprises et qui influencent la manière dont nous avons abordé et abordons la campagne KNOWN ?

Newt Crenshaw: Oui. Je pense que c'est avec Forward que je peux parler le plus en connaissance de cause, parce que j'étais là pour Forward. Je suis arrivé, un certain travail avait été fait, je pense, et nous l 'avons lancé. Je crois que ce que nous faisons différemment, c'est que nous mesurons mieux l'impact du ministère. Je pense que cela va nous aider à diagnostiquer et à nous aider les uns les autres de la manière dont nous en avons besoin. Je pense aussi que nous essayons de nous abstenir d'avoir un seul objectif global auquel tout le monde doit contribuer, tout en reconnaissant que nous voulons être motivés par des choses ambitieuses. Mais nous voulons aussi nous assurer que nous nous concentrons vraiment sur la manière dont nous nous développons, quels que soient notre situation et notre contexte. Je pense qu'il s'agit là d'éléments importants pour ne pas se laisser distraire.

La chose que je dirais le plus clairement, et je terminerai par cela, c'est que je pense que nous avons fait un travail stratégique plus approfondi. Pour la première fois, ce qui, à mon avis, n'était pas le cas pour Our Walk ou d'autres projets antérieurs, même pour FORWARD, nous avons vraiment commencé à réfléchir à ce qui doit être différent dans notre organisation. Au niveau de l'organisation, quels types de stratégies devons-nous envisager ? Que devons-nous faire différemment car, comme quelqu'un l'a dit un jour, "en tant qu'organisation, nous sommes parfaitement conçus pour obtenir les résultats que nous obtenons". Donc, si nous voulons des résultats différents, quoi que cela signifie, atteindre différents types d'enfants, être plus soutenus dans les communautés auxquelles nous sommes appelés, nous développer plus profondément dans les écoles où nous sommes, rassembler plus de bénévoles comme une question a été soulevée plus tôt, nous devons probablement faire certaines choses différemment.

Et je pense que nous avons effectué ce travail stratégique plus approfondi pour commencer à aborder certaines de ces stratégies particulières ou certains des leviers qui doivent être actionnés. Et je pense que cela sera également différent. J'aime aussi beaucoup KNOWN. Je pense que cette idée de connaître Jésus, de connaître les enfants et de le leur faire CONNAÎTRE ensemble nous ramène à notre cœur, le Christ et les enfants. Et pour moi, cette idée est plus solide et plus fondamentale dans la campagne actuelle qu'elle ne l'a probablement été dans les campagnes précédentes.

∫C'est très bien, Newt. Je vais sortir de l'ordre de notre liste et passer à la question sur l'Afrique et le Moyen-Orient. Je pense qu'elle correspond un peu à la dernière question. Mais l'Afrique et le Moyen-Orient posent la question suivante : "Maintenant que nous avons terminé Forward, quel est votre verdict, Newt, sur la façon dont nous avons mené notre mission dans le cadre de ce plan stratégique ? Quelle a été, à votre avis, la plus grande victoire que nous avons remportée avec KNOWN ?"

∫C'est une excellente question. Il y en a beaucoup, et j'ai enregistré un podcast un peu plus tôt pour notre CSL qui a été partagé avec ce groupe également. Je pense qu'il y a beaucoup de choses. Tout d'abord, je pense que les domaines de l'innovation et de la croissance sont les bons au sein de Forward. Et je pense que de nombreuses personnes dans le monde se sont ralliées à ces domaines et ont dit, comme notre groupe latino-américain l'a dit, "Adelante pour Forward. Allons-y." J'ai l'impression qu'il y avait de l'énergie dans beaucoup d'endroits. Je pense que nous pouvons poursuivre dans cette voie et même l'améliorer dans le cadre de KNOWN, où nous approfondissons tous la planification de nos propres divisions et zones régionales, ainsi que la planification fonctionnelle. Je pense que nous serons dans une meilleure position. Mais je pense que nous nous appuyons sur Forward, qui a été positif dans la mesure où ces thèmes, si vous voulez, ont résonné dans de nombreux endroits différents. C'est donc le premier point, et je pense que c'est une victoire.

Je pense que nous avons constaté dans de nombreux endroits une croissance par le biais de Forward, une croissance étonnante. Et cela vient de l'Afrique et du Moyen-Orient. J'espère que ce n'est pas un commentaire gratuit, mais l'Afrique sub-saharienne est le centre de gravité de notre mission. Nous avons donc des zones de croissance dans lesquelles nous devrions nous réjouir de ce que Dieu a fait. Dans des pays comme l'Ukraine, même au milieu de la guerre, on observe une croissance et c'est une chose très positive. Il y a donc des régions dans le monde que nous devrions célébrer et des régions ici aux États-Unis où nous avons vu cela se produire également. Je crois donc qu'il vaut la peine de les célébrer alors que nous entrons dans la période KNOWN, et je pense que nous pouvons les emporter avec nous.

La dernière chose que je dirai, et c'est un peu unique, c'est que je célèbre le fait que nous ayons traversé des moments difficiles dans Forward. À peu près au milieu de COVID, nous avons dû faire face à de nombreux bouleversements et défis liés au hashtag DoBetter et à la sexualité humaine, aux conflits raciaux et ethniques, non seulement aux États-Unis, mais aussi dans le monde entier. J'ai l'impression que cela a renforcé notre dépendance à l'égard du Seigneur. J'espère et je crois que cela nous a poussés à nous confronter à Jésus d'une manière nouvelle et significative, au point de dire : "Nous avons besoin de toi, Seigneur, et nous réalisons à quel point cette mission est dépendante." Et je pense que cela nous a montré quelque chose de notre résilience dans le Seigneur et le courage que nous pouvons avoir dans la puissance de l'Esprit Saint pour traverser des périodes très difficiles. J'ai donc bon espoir que la prière, la dépendance à l'égard de Jésus, le courage et la résilience soient des choses que nous tirons de cette dernière période et que nous emportons directement dans ce prochain mouvement appelé KNOWN.

Joey Jimenez : C'est bien. En parlant de KNOWN, l'un de nos piliers est la collaboration. La question suivante vient de la division Nord-Est et demande : "Newt, à quoi ressemble le fait d'agir ensemble pour les zones et les régions ?"

Newt Crenshaw: Eh bien, comme je l'ai dit, cela commence par le sentiment d'appartenance des gens, de tous les types de personnes d'une zone ou d'une région. J'aime beaucoup la roue d'Eric Carter, l'ancien de Vanderbilt qui a consulté notre groupe de Capharnaüm. Lorsqu'il parle des dix aspects de l'appartenance, l'un d'entre eux est le besoin. Oui, on est vu, on est invité, on est aimé, mais l'un d'entre eux est nécessaire. Et je pense que dans nos ministères locaux, nos ministères régionaux, nous pouvons nous rendre compte à quel point nous avons besoin de gens qui sont différents de nous. Ces différences peuvent être de toutes sortes, d'origines, de compétences, d'aptitudes, de race, d'ethnie, de sexe, de tous ces aspects. Et comment célébrons-nous cela ? Comment sommes-nous le genre de personnes qui ne se contentent pas d'accueillir et de voir le besoin, mais qui intègrent ensuite ces personnes ?

Quelqu'un m'a dit récemment : "Hé, je ne veux pas seulement être invité à m'asseoir à la table, je veux être invité à planifier le menu et à aider à cuisiner. Je veux être invité à planifier le menu et à aider à cuisiner." Ainsi, pouvons-nous donner à tous les participants des occasions significatives de faire la différence ? Il s'agit là d'un aspect très important de la construction d'une culture et de la prise de conscience du fait que la tente que nous avons ici est très large. Nous avons tendu les cordes, comme le dit Isaïe, et enfoncé profondément les piquets de la tente parce que notre Dieu veut que nous atteignions toutes sortes d'enfants, chaque enfant, l'enfant le plus éloigné, chaque tribu, chaque langue, chaque ethnie. C'est ce qu'écrit Jean dans Apocalypse 7:9. Nous devons donc nous demander continuellement si c'est un endroit où les gens se sentent à leur place. Young Life leur appartient et ils ont l'impression d'en être autant propriétaires que vous ou moi, et c'est la clé. Je pense donc qu'il s'agit là d'un aspect important sur lequel nous devons travailler.

J'aime le fait que lorsque nous pensons à nos valeurs, nous disons tous les enfants. Continuons donc à nous laisser guider par cela et à vivre dans cette optique. Nous disons aussi que nous sommes œcuméniques. Ainsi, notre collaboration pourrait prendre la forme d'un œcuménisme chrétien et confessionnel qui dirait : "Si vous êtes des disciples de Jésus et que votre foi est fondée sur lui, sur les Écritures qui parlent de lui et sur la bonne nouvelle qu'il annonce à tous les peuples, et que vous voulez atteindre tous les enfants, il y a une place pour vous ici".

Joey Jimenez: Amen.

Newt Crenshaw: Parlons du partenariat.

Joey Jimenez: Amen.

Newt Crenshaw : Parlons d'aller ensemble, et poursuivons-le parce que nous avons un ennemi, et ce n'est pas la chair et le sang, et ce n'est pas à l'intérieur de Young Life. L'ennemi, c'est ce que Paul dit dans Éphésiens 6, les puissances, les principautés de cet âge des ténèbres, et ces puissances s'en prennent aux jeunes pour voler, tuer et détruire, comme l'a dit Jésus, et nous devons nous en prendre à elles. Souvenons-nous que nous avons besoin les uns des autres, que Dieu est à l'œuvre, que nous avons un ennemi commun et que les enfants en valent la peine. Voilà donc quelques réflexions que j'avais à faire. Je suis très enthousiaste à l'idée de travailler ensemble.

Joey Jimenez : Newt, je voudrais vous mettre sur la sellette un instant, car tous ceux qui nous écoutent ne sont pas au courant de certains changements qui se produisent au niveau du conseil d'administration mondial, parce qu'une grande partie des hauts responsables de notre mission, nous avons une mission mondiale, nous avons un conseil d'administration mondial, et la composition change. Pouvez-vous nous parler de ce à quoi ressemble la collaboration à ce niveau ?

Newt Crenshaw: C'est une excellente question, Joey. Tout d'abord , nous avons modifié la composition du conseil d'administration. Historiquement, beaucoup de gens appellent nos administrateurs le conseil national. Je les ai détrompés, car ce n'est pas vrai ; nous sommes un conseil mondial. Aujourd'hui, le conseil compte 27 membres, dont moi-même. Le directeur général siège au conseil d'administration. Je cesserai de le faire un jour, lorsque je n'occuperai plus ce siège. Même si j'étais membre du conseil d'administration avant de devenir PDG il y a des années. Sur les 27 membres du conseil d'administration, 14 sont des femmes, des personnes de couleur ou des personnes nées à l'étranger. Nous avons fait des progrès considérables dans ce domaine. Il nous reste encore du chemin à parcourir. Nous voulons continuer à recruter des personnes nées à l'étranger et vivant à l'extérieur, car notre ministère se développe en dehors des États-Unis. Nous sommes une mission mondiale. C'est important, et nous voulons continuer à être représentatifs des enfants que Dieu nous appelle à atteindre.

Et je pense qu'il est également important de recruter des membres plus jeunes au sein du conseil d'administration, des membres de différentes générations. Car même si les générations sont des caractérisations générales, en général, les différentes générations voient les choses différemment. Elles peuvent toujours avoir l'optique des Écritures, de l'Évangile, de Jésus qui atteint tous les enfants, mais elles peuvent avoir grandi différemment. Et c'est important pour nous aussi. C'est donc un élément clé.

Nous avons également un sous-comité permanent pour notre travail en dehors des États-Unis, ce qui est vraiment essentiel. Nous nous sommes récemment penchés sur certaines de ces questions, à savoir comment le conseil d'administration doit être formé et comment comprendre ce qu'est l'appartenance, par exemple. Nous leur proposons une série de formations, d'apports et de dialogues à ce sujet. Cela commence donc au sommet de la maison, comme on dit, et je vous en remercie. Merci pour cela...

Joey Jimenez: Eh bien, je pense qu'il est bon de partager avec ce groupe. Je sais que cela a été voté et que leurs mandats commenceront en septembre, excusez-moi, en octobre avec le début de la nouvelle année fiscale. Mais nous avons maintenant nommé un nouveau président et un nouveau vice-président du conseil d'administration.

Newt Crenshaw: C'est vrai. C'est un bon point, Joey. Et de façon étonnante, nous avons eu notre premier président de conseil issu d'une minorité et notre président actuel, Michael Stain. Il sera remplacé par un autre membre d'une minorité. L'ancien juge en chef de l'État de Géorgie, Harold Melton, va devenir le nouveau président du conseil d'administration et notre vice-président sera Mark Rodriguez, l'un de nos membres latinos. Il est intéressant de noter que nous allons procéder à quelques ajustements au sein de notre comité exécutif, qui comprend les présidents des commissions permanentes, etc. Il sera composé principalement de femmes et de personnes de couleur. Il n'y aura qu'un... C'est une première. Ce n'est pas ce qui était prévu, mais cela montre que, comme je l'ai dit plus tôt à propos de l'appartenance, ces personnes occupent des postes de direction. Ils ne sont pas seulement à la table.

Joey Jimenez:​ C'est exact.

Newt Crenshaw: Ils préparent le menu et ils cuisinent, c'est donc passionnant.

Joey Jimenez : C'est super, Newt. Nous avons une dernière question, qui nous vient de nos amis d'America Latina (Amérique latine) et d'El Caribé (Caraïbes). Ils posent cette question. Ils disent qu'historiquement, nous nous sommes considérés comme un groupe à deux dimensions, les États-Unis et l'international comme un autre groupe. Le soutien ministériel a suivi ce modèle. Alors que nous rêvons, en tant que mission, d'aller ensemble, d'être globaux, de devenir plus globaux, de créer cette communauté mondiale en mission avec des talents et des appels divers, quelles mesures prenons-nous, devons-nous prendre pour que ce soutien s'adapte à chaque réalité nationale ?

Newt Crenshaw: C'est une excellente question. Oh, mon Dieu. C'est dimensionnel. C'est une bonne question pour terminer et je vous remercie, LAC. Merci à vous tous ; ce sont d'excellentes questions. Tout d' abord, je pense que vous avez très justement caractérisé cette idée de diversité, d'équité et d'appartenance, comme étant probablement le plus grand domaine de différence dont nous devons nous souvenir et les choses que nous devons comprendre alors que nous nous orientons vers une mission mondiale : nous sommes une mission basée aux États-Unis et historiquement orientée vers les États-Unis, mais nous sommes une mission mondiale où de plus en plus d'enfants sont atteints à l'extérieur. Cette idée d'États-Unis et non d'États-Unis est donc une dimension que nous devons comprendre et dont nous devons être conscients. Cela peut donc se traduire, comme le suggère la question, par la manière dont nous développons la structure de la stratégie et une partie du personnel pour garantir que les voix des personnes dans leur contexte national soient entendues et ne soient pas trop filtrées par, disons, une agrégation au niveau international, qui est très large et diversifié, ou par une sorte de contexte initié par les États-Unis ( ).

Je pense donc qu'une partie du défi consiste à savoir comment nous pouvons le faire par le biais d'organes tels que le GLC, où nous écoutons les directeurs régionaux et les directeurs nationaux, le conseil des hauts responsables qui compte un certain nombre de représentants internationaux en son sein. Et, je l'espère, de plus en plus, même le MLT, où nous ne nous laissons pas impressionner par une vision internationale du monde, mais où nous nous contentons d'écouter ce qui se passe dans ce contexte national. Et je pense que c'est important. L'une des choses que j'essaie de faire, c'est d'envoyer le conseil d'administration à l'étranger. Nous venons d'envoyer le SLC à l'étranger à plusieurs reprises pour des réunions, ainsi que le GLC. Nous voulons donc le faire de plus en plus afin de découvrir d'autres contextes dans lesquels notre ministère a été exercé et de trouver des moyens, au plus haut niveau de la mission, d'entendre des voix. Il peut s'agir de projets spéciaux ou de choses que nous développons d'un point de vue stratégique.

Et je vous dirais que notre programme de développement des leaders du royaume voulait engendrer cela. Notre programme i100 va très clairement engendrer cela, car nous faisons un travail basé sur des cohortes et ces deux types de programmes. Nous avons donc une marge de progression, c'est certain, et il s'agit de trouver des moyens d'entendre, sans filtre, ce qui se passe dans ces contextes locaux, de les célébrer et, je pense, à cette idée d'appartenance, de permettre à ces contextes de façonner la mission globale, de sorte qu'elle ne commence pas aux États-Unis pour s'étendre ensuite ailleurs, mais qu'elle se produise dans le monde entier. Et cela façonne cette entité mondiale que nous appelons Young Life, qui est une partie magnifique, merveilleuse et missionnaire du corps du Christ, qui va à la rencontre des adolescents perdus afin qu'ils puissent connaître l'amour et suivre le roi de l'univers, dont le nom est Jésus. Et je vais vous dire, je suis très enthousiaste à ce sujet. Je suis plus optimiste Joey, en ce moment même, que je ne l'ai jamais été, parce que Dieu est en train de faire quelque chose de spectaculaire et que lui seul peut le faire. Et nous sommes aux premières loges.

Joey Jimenez: Eh bien, Newt, je vous remercie d'avoir pris le temps de répondre à ces questions. J'espère que le groupe qui nous écoute vous est également reconnaissant d'avoir pris le temps de prendre ces questions au sérieux et d'y répondre de manière réfléchie. Pour ceux qui écoutent, j'aimerais que vous soyez ici pour participer à cette conversation, car lorsque Newt dit qu'il est enthousiaste, il l'est vraiment. Un grand sourire se dessine sur son visage en ce moment même.

Une dernière fois, je tiens à remercier le groupe qui nous écoute. C' était un cadeau d'être ensemble virtuellement pour la CGL et de croire que Dieu a à l'esprit de faire aujourd'hui et de faire de grandes choses à travers votre ministère sur le terrain, que ce soit ici aux États-Unis ou à l'étranger, et nous avons l'occasion d'aller ensemble en tant que mission pour le faire. Nous espérons que vous avez apprécié ce dernier épisode du podcast Say More. Il y aura d'autres voix à entendre et d'autres histoires à partager. Nous sommes reconnaissants à l'équipe de MarCom de nous avoir aidés à réaliser ce podcast. Que Dieu vous bénisse et vous garde. Passez une excellente fin de journée.